Gabon – Transport en commun : les clients et le saucissonnage des trajets

Ce n’est pas un fait nouveau au bled, mais à mesure que les années passent et que rien n’est fait, le saucissonnage des trajets à Libreville et ses environs devient une pilule que bon nombre des usagers refusent désormais d’avaler. Mais que faire ?

Faut-il songer à rendre le secteur des transport en commun un domaine de souveraineté donc réservé uniquement aux nationaux comme c’est le cas dans d’autres pays ?
Ils sont de plus en plus de gabonais qui pensent que l’Etat devrait vraiment y réfléchir depuis que les chauffeurs règnent en roi et imposent leur diktat sur les différents trajets en pratiquant le saucissonnage tous azimuts sans aucune crainte.

Mercredi, Gabon Première a tenté de comprendre le problème et s’est tournée vers Jean Robert Menie, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) afin de savoir pourquoi les chauffeurs de taxi dont bon nombre sont expatriés ont depuis de longues dates recours à cette méthode.

« Je vous rappel que 100FCFA le trajet avait été calculé à l’époque sur la base d’une estimation de 25FCFA le kilomètre de transport en fonction des charges de l’époque dans une ville de Libreville où le réseau s’étendait sur les kilomètres allant de l’ex gare routière à l’ancien quartier appelé Likouala Moussaka. L’une des premières causes de l’augmentation des prix c’est la multiplication par plus de dix des charges antérieures à la base du tarif de 100FCFA », a fait savoir Jean Robert Menie.

Et d’ajouter « Nous nous attelons à supprimer le phénomène du saucissonnage en tant qu’élément des coûts et tarifs des transports ».

Le problème a été posé durant les assises contre la vie chère et beaucoup de Gabonais de voir quelles mesures le gouvernement prendra face à ce problème qui a eu la peau dure depuis les restrictions imposées durant la pandémie de Covid-19 puisque les autorités avaient réduit le nombre de passagers à bord de taxi, clandos et autres transport en commun.

Mais au fait ! Pourquoi les Gabonais eux même ne se lancent pas dans l’activité de chauffeur de taxi ?

Certains hésitent à cause du regard des autres, des parents (familles) et le reste à cause de leur conquête amoureuse.

Cependant, dans notre bled, quelqu’un a dit à l’époque que l’argent n’avait pas de couleur ni d’odeur ?

Alors qu’en pensez-vous ?

La Rédaction

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Krystal Mckee

Krystal Mckee

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